C’est une nouvelle annonce lourde de conséquences qui vient de tomber : l’entreprise Flunch s’ apprête à supprimer 900 emplois. Intégrée à la galaxie Mulliez, Flunch est confrontée à une grave crise. Dans le Nord, les restaurants de Lille Flandres et d’Aulnoy-Lez-Valenciennes sont menacés.
Pourtant, en 2017 le chiffre d’affaires du groupe Agapes auquel appartient Flunch atteignait 757 millions d’euros. Aujourd’hui encore, le groupe Agapes ( Flunch, les 3 brasseurs, O’Sushi , le Petit Cuisinier, Pizza Pai, Amarine, So good, Il Ristorante) demeure le 3ème groupe de restauration.
Le crise COVID 19 et la baisse du chiffre d’affaires engendrée par la pandémie n’explique pas tout. L’entreprise a fait de mauvais choix de développement depuis plusieurs années en tentant une aventure hasardeuse et coûteuse à l’étranger et n’a pas assez investi dans ses restaurants. Le groupe Mulliez a abondamment bénéficié du CICE et des cadeaux fiscaux de l’État. Pour quels résultats ? Au final, les salariés passent toujours à la caisse pour payer l’addition salée de l’improvisation et des approximations patronales.
Les élu-es de la France Insoumise au conseil régional des Hauts-de-France apportent tout leur soutien aux salariés des restaurants de Lille et d’Aulnoy-Lez-Valenciennes ainsi qu’aux 900 employés menacés par le chômage.
Face à ce nouveau naufrage économique et social tous les acteurs politiques doivent prendre leurs responsabilités. L’État et les collectivités doivent déployer tous les moyens nécessaires pour accompagner les salariés dans la reprise en franchise ou en coopérative des restaurants menacés. Avec la volonté politique, on peut enrayer la machine à broyer des vies : la reprise par la mairie de Marseille de l’ex-MacDonald’s du quartier Saint-Barthélemy nous montre qu’il est possible de faire vivre l’emploi sans les multinationales profiteuses du système.
Pour la délégation insoumise au conseil régional des Hauts-de-France,
Julien Poix
