Friche Saint-Sauveur: Vers une première victoire citoyenne

Dans le dossier de la friche Saint-Sauveur à Lille, le rapporteur vient de rendre un avis qui résonne comme un signal d’espoir : le projet actuel n’est pas reconnu d’intérêt général.

Lors des élections municipales la liste « Décidez Pour Lille » et la France Insoumise défendaient avec les associations un autre Saint-Sauveur : un grand parc urbain intégrant les équipements culturels existants et s’ouvrant sur la ville, un espace co-construit et animé par les citoyens.

La décision du rapporteur public valide les arguments avancés depuis des années par les associations et les collectifs citoyens. Elle ouvre une fenêtre sur l’espoir. La décision du tribunal administratif qui sera rendue ce jeudi marquera également un tournant dans le dossier de la Friche Saint-Sauveur.

Aujourd’hui comme demain, la France Insoumise, ses militants et ses élus se tiendront aux côtés de celles et ceux qui luttent pour une ville désintoxiquée du béton et de la croissance infinie. Le projet doit définitivement être remis à plat. Écrivons à présent une nouvelle page de l’histoire de Saint-Sauveur qui doit devenir un lieu où les habitants pourront se construire en tant que citoyen acteur de la cité, un lieu où ils pourront tisser les liens de la société solidaire que nous devons construire afin de répondre à l’urgence climatique, démocratique et sociale.

Les élues et élus insoumis du Conseil Régional des Hauts-de-France réaffirment à nouveau leur entier soutien aux associations. Ils resteront vigilants et s’opposeront à tous les grands projets inutiles qui pourraient s’implanter sur le territoire des Hauts-de-France. Le coup d’arrêt citoyen à cette vision dépassée de l’aménagement du territoire peut être donné ici, à Lille.

Lille est devenue depuis des années un gigantesque îlot de chaleur. Lille, avec les associations et les citoyens peut devenir « Lille de l’espoir citoyen et écologique ».

Julien Poix, ex-tête de liste « Décidez pour Lille »,

conseiller régional des Hauts-de-France.

Contact : julien.poix@hautsdefrance.fr

L’Etablissement Public de Santé Mentale de Bailleul doit vivre!

Lors de la campagne des régionales, je me suis rendu à Bailleul afin de rencontrer la délégation intersyndicale de l’Etablissement Public de Santé Mentale de Bailleul. Avec plusieurs candidats j’étais venu apporter mon soutien à leur mobilisation pour un service de santé de qualité accessible à toutes et à tous.

Plusieurs mois ont passé et l’Agence Régionale de la Santé n’a toujours pas fourni la moindre réponse aux salariés de l’EPSM de Bailleul. Ce mutisme est scandaleux. Beaucoup de membres du personnel sont à bout de force physiquement et nerveusement face à l’océan des incertitudes.

Visite de soutien au personnel de l’EPSM de Bailleul lors de la campagne des régionales en juin 2021

Les conseillères et conseillers régionaux de la France Insoumise dans les Hauts-de-France renouvellent leur plein soutien et vont interpeller avec le groupe Pour le Climat et pour L’Emploi le Président de région, Xavier Bertrand.

L’EPSM de Bailleul doit vivre !

Ce jeudi 16 septembre le personnel de l’établissement public de santé mentale des Flandres de Bailleul se mobilise afin d’interpeller l’opinion publique et l’Agence Régionale de la Santé sur l’avenir de leur site.

En effet, une trentaine de lits vont fermer et une autre trentaine vont être transférés sur le site d’Armentières. A terme, avec la baisse du nombre de médecins psychiatres, c’est l’avenir même de la structure qui est engagé.

La demande de soins en matière de santé mentale a pourtant fortement augmenté avec la cirse du Covid 19. Des publics de plus en plus jeunes ont besoin d’un suivi adapté, d’un suivi de proximité que l’EPSM de Bailleul est tout à fait en capacité de leur offrir. C’est un outil de santé publique précieux. Il est inadmissible que sa pérennité soit remise en cause. Il y a un décalage choquant entre la réalité et le manque d’investissement chronique de l’État qui continue ses économies sur le dos de la santé mentale des Français.

En soutien au personnel de l'EPSM de Bailleul avec Karima Delli, présidente du groupe Pour le Climat et pour L'Emploi au Conseil Régional des Hauts-de-France

Les élu-es de la France Insoumise au conseil régional renouvellent leur entier soutien au personnel de l’EPSM de Bailleul. La région Hauts-de-France doit agir pour aider au maintien et au développement de l’EPSM de Bailleul. Elle doit officiellement interpeller l’ARS et les pouvoirs publics concernés : la baisse constante des budgets est l’une des causes des difficultés de l’EPSM de Bailleul. Il faut également lancer une grande réflexion collectivité sur l’attractivité des études de psychiatrie.

C’est une question de justice sociale et d’égalité dans l’accès aux services publics sur tout le territoire de la région et en particulier pour nos concitoyens qui résident dans le périurbain ou le rural.

Les conseillères et conseillers régionaux de La France Insoumise, groupe Pour le Climat et pour l’Emploi.

Bilan #1 de la séance plénière du 20 juillet 2021

Le conseil régional des Hauts-de-France s’est réuni ce 20 juillet 2021 en séance plénière.

Nous avons déposé notre groupe technique. Il s’appelle « Pour le Climat et pour L’Emploi, délégation écologiste et délégation insoumise ». Il se compose de 15 élu-es : 8 membres d’EELV, 1 élu Génération.s, et 6 élu-es de la France Insoumise.

Au programme de la séance du 20 juillet 2021: une trentaine de délibérations ont été abordées. La mise en place du dispositif « permis de conduire financé », la question des licenciements chez Flunch, la situation de l’entreprise Liberty Acoval, le compte de gestion et le compte administratif ont été évoqués lors des débats.

  1. La situation sociale chez Flunch: dans les Hauts-de-France, 2 restaurants menacés à Lille et Aulnoy-Lez-Valenciennes

Le groupe Mulliez qui est propriétaire de l’enseigne Flunch a annoncé au début de l’année la destruction de 900 emplois partout en France. Dans les Hauts-de-France, les restaurants de Lille et d’Aulnoy-Lez-Valenciennes vont fermer). Alors que le groupe Mulliez a été littéralement arrosé d’argent public notamment via le CICE c’est à nouveau le salarié qui trinque. Une fois de plus, les salariés sont les dindons de la farce sociale et Les actionnaires flunchent sur le dos des travailleurs. Les élus insoumis seront toujours aux côtés des salariés victimes de la duplicité et des investissements hasardeux du groupe de restauration AGAPE, propriété des Mulliez.

2) Proposition d’amendement sur la Charte régionale de la Laïcité

Proposition d’un amendement sur la charte régionale de la Laïcité

Annexe du règlement budgétaire et financier

Ajout  ( fin de la page 32)

« L’égalité de tous devant la loi, sans distinction d’origine, de race ou de religion, de genre ou d’orientation sexuelle »

La signature de la charte régionale de la laïcité permet de rappeler leurs engagements aux associations et structures qui reçoivent des subventions régionales. Face à la multiplication des actes homophobes ou transphobes , il apparaît essentiel de rappeler que la région des Hauts-de-France ne tolère aucune forme de discriminations et qu’elle conditionne ses aides au respect plein et entier des individus et de leur identité.

Vote 

Pour : 26 Contre : 110 NPPV : 31

3) Amendement sur la question des aides publiques et remises de créance faites à Liberty Ascoval

Délibération 2021.01627 Réaménagement du prêt accordé à la société Liberty Ascoval à St Saulve (59) C04

AMENDEMENT 11

PORTÉ PAR : Les 6 conseillers régionaux insoumis des Hauts-de-France

PRÉSENTÉ PAR : Julien Poix

TITRE : Ajout de conditionnalités à l’abandon des prêts

Parce nous défendons l’emploi local et durable, nous , ne pouvons accepter que l’ère des chèque en blanc aux grandes entreprises se poursuivent sans contre-parties aucunes. Les collectivités socialisent les pertes du privé pendant qu’il privatise les profits. Au final les plans de sauvetage sans conditionnalité se succède et les salariés sont les dindons d’une nouvelle farce sociale. Pour rappeler l’extrême-vigilance du conseil régional sur ce dossier, nous demandons des garanties au groupe Saarsthal et nous proposons l’amendement suivant :

OBJET : Après le premier alinéa, ajouter l’alinéa suivant :

« Le groupe Saarsthal s’engage à ne procéder à aucun licenciement, et à maintenir et diversifier l’activité de Liberty Ascoval pour les 5 prochaines années à compter de la date effective d’abandon de la créance. »

Vote 

Pour : 28 Contre : 109 Abstention : 1 NPPV : 31

4) Délibération sur le compte administratif : un investissement insuffisant dans les lycées

Monsieur le président, chers collègues ,

Les lycées sont les fondations de notre avenir.

A la lecture des comptes ils nous apparaît que les investissements dans les lycées ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Le budget des lycées à en effet perdu 15 millions d’euros par rapport à celui de 2015. 

Il y a une baisse du volume annuel moyen des financements d’investissement dans les Lycées : 157 millions entre 2018 et 2021 contre environ 200 millions d’euros en moyenne sur la période 2011-2015.

Cette situation est inacceptable et fragilise notre capacité à assurer l’avenir de notre région des hauts de France.

Le CESER mentionne un effort d’investissement de … 5 millions d’euros. On est loin du compte quand on sait qu’un lycée de 1000 élèves en coûte en moyenne 50 millions. On est loin du compte quand on sait que notre région compte 262 lycées publics, 113 lycées privés, 66 lycées agricoles privés et publics .

Par ailleurs, l’avis du CESER fait remarque un manque de transparence que les investissements. Cette situation met en lumière l’opacité régionale en matière d’organisation des budgets.

Par conséquent, dans un soucis de compréhension et de transparence nous souhaitons savoir :

-pourquoi les investissements effectués dans les lycées publics sont-ils aussi faibles ?

– Quelle politiques, quelle stratégie comptez-vous mettre en place M. Le président pour aider les lycées à assurer dignement leurs missions de service public ? 

5) Délibération sur la mis en place par la région des Hauts-de-France du dispositif « Permis de conduire financé»

La région des Hauts-de-France propose de financer à hauteur de 90% le coût du permis de conduire. Les élu-es de la France Insoumise ont voté favorablement cette proposition en apportant des remarques et en interpellant l’exécutif sur la nécessité de développer en parallèle les transports en commun et la gratuité dans tous les territoires.

Monsieur le président, chers collègues,

Nombre des habitants des Hauts-de-France souffrent de l’enclavement, de l’assignation à résidence dans leur vie quotidienne. Cette absence de mobilité est un handicap au moment d’entamer une carrière professionnelle ou une recherche d’emploi.

Je me souviens de cet habitant de Douchy-lez-Mines dans le Denaisis : il avait obtenu après une longue période de chômage un entretien chez Toyota Valenciennes à Onnaing mais n’avait pu prendre son poste, n’ayant pas le permis ni les moyens de le passer. Faute de desserte de transport en commun, il devait partir la veille pour arriver à l’embauche le lendemain matin.

La proposition de subventionner et de financer le permis peut donc aider et faciliter le retour à l’emploi dans des bassins sinistrés économiquement.

Les élus insoumis formulent cependant plusieurs remarques :

-nous pensons que le dispositif expérimental devrait être ciblé sur des zones géographiques précises (enclavement, absence de maillage de transport en commun) en fonction de critères sociaux économiques précis ( taux de chômage, taux d’insertion dans l’emploi…) et non pas être seulement ouvert aux mille premiers dossiers qui seraient ainsi engagés dans une course concurrentielle, une logique du « premier arrivé, premier servi »

Par ailleurs, en parallèle de ce dispositif d’aide régional, il est indispensable de continuer à déployer une offre et un maillage de transports publics dans tous les territoires. Nous devons aussi encourager les collectivités à franchir le pas de la gratuité des transports comme à Dunkerque, Calais.

La région doit accompagner et travailler dans ce sens les collectivités locales et les acteurs économiques afin notamment de mieux penser les dessertes des zones d’activités et zones industrielles souvent déconnectées des transports urbains et interurbains.

Il est aussi de notre devoir d’encourager le développement des ramassages d’entreprises qui permettent ainsi aux salariés de bénéficier de navettes et liaison organisées par leur employeur. Celles-ci pouvant se connecter et s’articuler sur les pôles d’échanges existants.

M. Mulliez fait « fluncher » les actionnaires et les salariés payent l’addition

C’est une nouvelle annonce lourde de conséquences qui vient de tomber : l’entreprise Flunch s’ apprête à supprimer 900 emplois. Intégrée à la galaxie Mulliez, Flunch est confrontée à une grave crise. Dans le Nord, les restaurants de Lille Flandres et d’Aulnoy-Lez-Valenciennes sont menacés.

Pourtant, en 2017 le chiffre d’affaires du groupe Agapes auquel appartient Flunch atteignait 757 millions d’euros. Aujourd’hui encore, le groupe Agapes ( Flunch, les 3 brasseurs, O’Sushi , le Petit Cuisinier, Pizza Pai, Amarine, So good, Il Ristorante) demeure le 3ème groupe de restauration.

Le crise COVID 19 et la baisse du chiffre d’affaires engendrée par la pandémie n’explique pas tout. L’entreprise a fait de mauvais choix de développement depuis plusieurs années en tentant une aventure hasardeuse et coûteuse à l’étranger et n’a pas assez investi dans ses restaurants. Le groupe Mulliez a abondamment bénéficié du CICE et des cadeaux fiscaux de l’État. Pour quels résultats ? Au final, les salariés passent toujours à la caisse pour payer l’addition salée de l’improvisation et des approximations patronales.

Les élu-es de la France Insoumise au conseil régional des Hauts-de-France apportent tout leur soutien aux salariés des restaurants de Lille et d’Aulnoy-Lez-Valenciennes ainsi qu’aux 900 employés menacés par le chômage.


Face à ce nouveau naufrage économique et social tous les acteurs politiques doivent prendre leurs responsabilités. L’État et les collectivités doivent déployer tous les moyens nécessaires pour accompagner les salariés dans la reprise en franchise ou en coopérative des restaurants menacés. Avec la volonté politique, on peut enrayer la machine à broyer des vies : la reprise par la mairie de Marseille de l’ex-MacDonald’s du quartier Saint-Barthélemy nous montre qu’il est possible de faire vivre l’emploi sans les multinationales profiteuses du système.

Pour la délégation insoumise au conseil régional des Hauts-de-France,

Julien Poix

De l’air pour la culture: c’est vital!

Le nombre de théâtres et de salles de spectacles occupés par les travailleuses et s de la culture ne cesse de croître. Depuis le jeudi 11 mars, c’est le Théâtre du Nord à Lille qui est devenu un lieu de luttes, de débat, d’échanges pour toute une profession abandonnée dans l’incertitude depuis des mois. Le lundi 15 mars, c’est au tour du théâtre Sébastopol de devenir une agora citoyenne à l’initiative du monde de la culture.

Ce mouvement lancé par l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris donne le signal du réveil des consciences. Oui, la culture est vitale. La culture, celles et ceux qui la font vivre et prendre corps, ne sont pas les simples « valeurs ajoutées » ou« services superflus » de la société de consommation. Ce mouvement qui s’épanouit en même temps que le printemps est la conséquence des tergiversations et des improvisations du trio Macron-Castex-Bachelot.

La France Insoumise salue et soutient les femmes et les hommes du monde de la culture qui s’organisent pour reprendre leur destin en main et pour se réapproprier leurs lieux de travail. Ils nous adressent un message clair : la culture est au cœur du projet d’émancipation républicaine.

Occupation du théâtre Sébastopol à Lille- 15 mars 2021

Nous appuyons les revendications des syndicats et des coordinations de travailleurs du secteur culturel. Avec eux, la France Insoumise demande  un plan d’urgence pour préparer la sortie de crise autour d’axes forts :

-planifier la réouverture des lieux culturels ( théâtres, salles de spectacles, musées, cinémas) en expérimentant des protocoles stricts et renforcés. Beaucoup de structures sont prêtes à les mettre en application. Ces protocoles peuvent s’inspirer d’expériences déjà mises en œuvre  en Espagne par exemple ( Ventilation, test antigénique, traçage …)

prolonger « l’année blanche » et élargir ce dispositif à toutes les travailleuses et travailleurs du secteur.

supprimer la réforme destructrice et inégalitaire de l’assurance chômage.

organiser au niveau régional et au plus vite des Etats-Généraux de la culture. Par ailleurs, il faut débloquer un soutien financier conséquent pour toutes les structures culturelles et compagnies régionales. Enfin, il est vital que la région relance dans les mois qui viennent la commande publique et renforce les liens entre professionnels de la culture et les lycées en leur facilitant l’accès aux locaux et aux publics.

Un citoyen ne peut se résumer au statut de consommateur. Il a besoin de la culture qui irrigue la société. Aller au spectacle, au cinéma, au musée c’est s’ouvrir au monde et le rendre intelligible : il est temps de déconfiner les esprits !

Julien Poix et Françoise Dupont-Cunin,

chef.fes de file de la France Insoumise dans le Nord pour les élections régionales

Démocratie locale: stop au saupoudrage!

Démocratie locale : stop au saupoudrage, pour une vraie boite à outils citoyenne! 

La majorité municipale de Martine Aubry annonce l’octroi aux lilloises et lillois d’un « droit de referendum local ». Si on regarde plus précisément les choses , on s’aperçoit que ce droit nouveau n’en est pas un. En effet, ce « nouveau droit » est prévu par la loi depuis des années!

Par ailleurs, le processus d’organisation et le seuil de déclenchement prévus pour ce referendum local sont beaucoup trop contraignants. Le referendum de la mairie apparaît comme un mirage démocratique inatteignable. 

La France Insoumise Lille propose la mise à disposition d’une boite à outils démocratique favorisant l’implication de toutes et de tous dans les affaires de la cité. 

Nous proposons: 

-La mise en place d’un véritable référendum d’initiative citoyenne avec une mise au débat du mécanisme et du seuil de déclenchement. 

-La mise en place d’un conseil sanitaire ouvert aux partis, associations et citoyens afin de favoriser l’implication de toutes et tous dans la gestion de la crise sanitaire actuelle. 

-La démocratisation des conseils de quartier: transformation en tables de quartier ouvertes aux citoyens-résidents et aux acteurs associatifs, culturels et associatifs du quartier.

-L’aménagement d’un temps d’expression citoyenne au sein du conseil municipal (avec l’aménagement d’une suspension de séance par exemple). 

La mise en place du dispositif « mairie ouverte »  avec l’accueil sans rendez-vous des lilloises et lillois sur des temps adaptés à leurs besoins. 

Les habitant-es de Lille  veulent pouvoir s’impliquer dans la vie de la cité autrement qu’en votant tous les 6 ans. Le temps des mesures cosmétiques est fini. Il est temps de mettre à disposition des leviers favorisants l’implication citoyenne du plus grand nombre afin qu’ils puissent enfin décider pour leur quartier et leur ville.

Retrouvez la proposition de loi sur le Référendum d’Initiative Citoyenne déposée par le groupe parlementaire de la France Insoumise à l’Assemblée Nationale en 2019:  

https://lafranceinsoumise.fr/assemblee-nationale/niche-parlementaire-du-21-fevrier-2019/proposition-de-loi-sur-le-ric/

https://lafranceinsoumise.fr/2019/02/22/discussion-de-la-proposition-de-loi-ric-reponses-du-rapporteur/

Régionales : Investiture des chef-fes de file dans le Nord

Depuis 5 ans, un duel mortifère se joue entre la droite et l’extrême-droite au conseil régional des Hauts-de-France. La démarche que nous lançons avec la France Insoumise a un objectif : faire revenir au conseil régional le camp du progrès, les représentants du peuple, les salariés, les ouvriers, les sans-emplois, les jeunes…C’est cet objectif qui a présidé au lancement du collectif « Hauts-de-France Populaires » animé par nos chef-fes de file régionaux, Evelyne Becker, conseillère municipale à Amiens et Ugo Bernalicis, député du Nord.

Il est urgent de construire pour les habitants des Hauts-de-France un bouclier social et sanitaire . Nos priorités sont claires :

  • Nous voulons une région qui prenne soin de ses habitant-es , qui améliore la santé de toutes et tous en développant les services publics, la recherche, et la formation. Nous voulons une région qui propose de grandes campagnes de dépistage et la décontamination de notre territoire marqué par les pollutions industrielles ( amiante, plomb, glyphosates…)
  • Nous voulons une région qui protège et redéploie les services publics , qui refuse la privatisation du rail et développe les réseaux de transport en commun, une région qui œuvre pour leur gratuité.
  • Nous voulons une région de l’emploi durable : pour combattre la crise économique et sociale tout en préparant notre région à la bifurcation écologique, développons les formations et emplois du futur : agriculture paysanne et bio, éolien, solaire, logistique durable, métiers de la santé et de la dépollution…
  • Nous voulons une région plus démocratique  qui expérimente le droit de pétition, la révocation des élus, le référendums d’initiative citoyenne régionaux, la généralisation des budgets citoyens…

Dans le Nord, la France Insoumise a investi ses chef-fes de file . Ils ont pour mission de rechercher le rassemblement des forces qui se retrouvent autour des mêmes objectifs, d’animer la campagne et de porter les propositions programmatiques pour construire des Hauts-de-France populaires .

C’est avec fierté et responsabilité que je reçois l’investiture de la France Insoumise comme chef de file du département du Nord pour l’élection régionale de juin 2021. C’est également un grand plaisir de travailler à nouveau avec mon amie et camarade Françoise Dupont-Cunin qui sera une digne représentante du Valenciennois.

Ugo Bernalicis et Evelyne Becker ( au centre) avec les militant-es de la France Insoumise lors du rassemblement contre le grand projet inutile « Tropicalia » à Rang-du-Fliers ( 62), le 6 février 2021.

Les chef-fes de file de la France Insoumise dans le département du Nord pour l’élection régionales:

Julien Poix
35 ans, né à Valenciennes, il vit à Lille.

Je suis enseignant en histoire-géographie en collège à Saint-Amand-les-Eaux . Membre de la France Insoumise depuis sa création, j’ai été candidat aux élections législatives de 2017 dans le Valenciennois puis tête de liste du collectif « Décidez Pour Lille » soutenu par la France Insoumise lors des élections municipales de 2020 à Lille.

Je suis également militant syndical et à adhérent à ATTAC. Je m’intéresse plus particulièrement aux dossiers du logement, de l’amiante, des pollutions industrielles et du développement des services publics.

Photo de Stéphane Burlot

Françoise Dupont-Cunin

61 ans, mariée,  mère et grand-mère.
Je vis à Trith-Saint-Léger dans le Valenciennois.

J’ai travaillé en collectivité locale comme cantinière.

Je suis très impliquée dans la vie associative de sa ville, et je suis actuellement bénévole dans une maison de quartier pour aider à l’accompagnement scolaire. J’ai aussi donné des cours d’alphabétisation.

Je suis membre du Parti de Gauche dont co-secrétaire départementale.

En 2017, j’ai été candidate aux législatives dans la 19eme circonscription du Nord.

Pour soutenir la démarche et construire les Hauts-de-France Populaires c’est ic : www.hautsdefrancepopulaires.fr

Logement: l’urgence de la réquisition

Le droit au Logement : toujours une urgence vitale !

La question du logement reste une urgence vitale pour des milliers de personnes à Lille et dans la métropole lilloise. Le dernier article de La Voix du Nord relatant l’expulsion des personnes qui occupaient un immeuble vacant sur le site de Saint-Sauveur nous le rappelle : l’accès à un logement digne est un droit fondamental qui n’est toujours pas garanti.

La France Insoumise avait fait le choix de placer le logement au cœur de sa campagne municipale. Aujourd’hui, plus que jamais, la question demeure d’actualité. Aussi, nous lançons un appel solennel à la mairie de Lille et aux bailleurs sociaux pour soutenir 3 mesures d’urgence :

-Demander la réquisition, l’ouverture et la mise en état des bâtiments publics vides qui appartiennent aux administrations et à l’État afin d’y loger en urgence les personnes sans-abris. La ville de Montreuil l’a fait dans le passé, pourquoi pas Lille ?

-Soutenir la proposition de la Confédération Nationale du Logement ( CNL) qui demande la gratuité des loyers du CROUS pour les étudiants. Il faut également demander la suspension des loyers étudiants chez les bailleurs privés.

-Demander aux bailleurs sociaux la suspension des loyers dans les HLM durant toute la période d’État d’urgence sanitaire.

Madame Aubry, en cette période où la crise sanitaire plonge nombre d’habitantes et d’habitants dans une grande précarité, vous avez le pouvoir et le devoir de lancer un grand débat municipal et national sur ces questions brûlantes.

Pour la France Insoumise Lille,

Julien Poix

Je vous invite à signer massivement et à partager cette pétition lancée par les associations aidant les personnes sans-abris présentent depuis des mois sur le site de Saint-Sauveur. Il faut interpeller la préfécture et la mairie de Lille: https://www.change.org/p/la-maire-de-lille-pour-les-46-personnes-exil%C3%A9es-de-la-friche-st-sauveur-lille-des-logements-maintenant?signed=true

Lille: Plusieurs baraquements détruits par le feu, dans un camp de migrants  de la friche Saint-Sauveur
photo La Voix du Nord.

Tropicalia : stop au délire anti-écologique et anti-social !

Le projet pharaonique de serre tropicale prévu sur le littoral du Pas-de-Calais est un absurdité écologique, économique et sociale. Avec « Tropicalia » c’est 9,3 hectares de terres agricoles qui vont disparaître. Un parking de 850 places est annoncé renforçant encore un peu plus l’artificialisation des terres. Par ailleurs, le site est calibré pour accueillir 500 000 visiteurs par an : un flux de voitures et de bus conséquent qui viendra renforcer l’engorgement des axes routiers locaux et régionaux.

Comme feu Europacity, « Tropicalia » incarne bien cette génération de grands projets inutiles que nous devons combattre. Aberrants sur le plan écologique et humain, ils le sont aussi sur le plan économique en prônant un modèle de tourisme de masse dépassé, axé sur la surconsommation de biens et d’énergies.

La France Insoumise soutient les associations qui demandent l’annulation de ce projet archaïque et réaffirme son opposition à ce type de grands aménagements entrepris sans concertation ni réflexion réelles. La France Insoumise appelle donc les citoyennes et citoyens à rejoindre la mobilisation initiée par un collectif d’habitants et d’associations le 20 décembre à 12H30 à proximité du site prévu pour ce projet.

Tropicalia coûte 50 millions d’euros. La région Hauts-de-France s’est engagé à prêter 2 millions d’euros et à réaliser de nombreux aménagements d’accès : L’argent public dépensé serait bien mieux investi dans la planification écologique, le développement de l’agriculture paysanne, la préservation de la biodiversité locale et l’isolation des logements privés qui en ont bien besoin dans la région Hauts-de-France. Il faut changer notre modèle de consommation et ce type de lieu n’encourage en rien les nouvelles pratiques que nous devons adopter pour mettre en œuvre la transition écologique et sociale.

Pour l’Espace des Luttes de la France Insoumise dans le Nord,

Julien Poix

Pour contacter le collectif d’associations et de citoyens : collectifnonatropicalia@gmail.com

Faire battre le cœur des Hauts-de- France : l’emploi et la santé avant tout !

Notre région Hauts-de-France se trouve à nouveau au cœur de la tempête sociale. Les premières lames de fond post-covid s’abattent. L’automne vient à peine de commencer que les plans de licenciements se multiplient.

C’est Cargill à Haubourdin où j’accompagnais début septembre Jean-Luc Mélenchon, Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis pour soutenir les salariés.

C’est Agfa à Pont-à-Marcq, Auchan, et enfin Bridgestone à Béthune. Toute l’hypocrisie et le cynisme du capitalisme du « monde d’après » éclate au grand jour.

A Bridgestone, on licencie même par vidéo. Aboutissement honteux du management 2.0.

Face à cette océan rempli de naufragés du travail, de laissés pour compte, nous avons un devoir. Réarmer le bras de la puissance publique, protéger les salariés et planifier la relocalisation de nos activités. Un concert de pleurs accompagne le cercueil de l’emploi : Bruno Lemaire, Elisabeth Borne, Xavier Bertand, Jean Castex… Ils sont tous responsables de la désindustrialisation de notre pays. Nous sommes pour notre part depuis bien longtemps conscient de la perversité du système économique actuel reposant sur le libre-échange destructeur et cynique.

Notre première mission : refaire de la région, une région de l’emploi pour toutes et tous.

Notre région est en décalage par rapport au taux de chômage national et continue de payer l’addition d’une désindustrialisation radicale: Presque 10 % sur l’ensemble de la région, avec une pointe à plus de 11 % dans le département de l’Aisne.

Pourtant, des gisements d’emplois existent : L’économie de la mer connecté à un tissu industriel rénové et durable, l’agriculture paysanne et biologique sont des pistes à suivre.

Il faut pour cela développer une stratégie industrielle durable au long cours. La région doit amorcer et lancer un processus de planification économique. Si l’on doit relocaliser la production industrielle, il faut commencer par former. Nous avons besoin d’ouvriers, de techniciens, d’ingénieurs spécialistes de l’éolien, du solaire, du recyclage, de la dépollution.

Nous pouvons aussi par exemple faire des Hauts-de-France une région tournée vers l’agriculture bio. Il est indispensable pour ce faire d’agir pour la formation et pour favoriser l’acquisition de terre et l’installation de nouveaux maraîchers et agriculteurs. Est-il acceptable que la métropole lilloise ne possède par exemple qu’une formation publique en maraîchage bio réduite à moins de 20 places ?

Visite du lycée agricole de Lomme

C’est en développant les formations aux métiers du futur que nous pourrons faire avancer les Hauts-de-France sur la voie de la transition écologique et sociale.

La crise du COVID nous amène à repenser nos circuits, nos habitudes de consommation. Il en va de même pour le secteur du tourisme qui est amené à se transformer. Il faut rompre avec le tourisme de masse destructeur et polluant, développer et encourager le tourisme local et responsable . Notre région a en sa possession des atouts touristiques de premier ordre. Ainsi à l’été 2019, le nombre de nuitées dans les Hauts-de-France a augmenté de 7,5 %. On note une forte progression des touristes résidentiels ( + 9,5%) tandis que le nombre de touristes étrangers augmentait de 2, 1 %. Cette hausse est très importante dans les départements de l’ex- région Picardie. Tourisme vert, tourisme de la mémoire avec les champs de bataille de la Grande Guerre, tourisme balnéaire et littoral forment une offre complète et diversifiée. Nous avons les cartes en main pour devenir une grande région de tourisme durable!

C’est en planifiant le développement ces secteurs porteurs d’emplois d’avenir que nous pourrons faire avancer les Hauts-de-France sur la voie de la transition écologique et sociale.

Notre ambition : faire des Hauts -de-France la région de la santé pour toutes et tous

Dans notre région, très humanisée et marquée par les activités humaines polluantes, nous payons la double peine : nous sommes une région au très faible couvert forestier et nous cumulons des pollutions industriels lourdes.
La cas de l’amiante est particulièrement évocateur. J’en ai déjà parlé longuement au moment de la campagne européenne lors de laquelle j’étais candidat. Ce problème est une bombe sanitaire silencieuse. Les dérobades du gouvernement sur ce dossier sont honteuses et insultent la mémoire des sacrifiés de l’amiante.

Je propose que nous prenions le problème à bras le corps : en 6 ans nous pouvons faire de notre région, une région sans amiante. Il nous faudra articuler notre action avec les conseils départementaux, les instances sanitaires régionales et nationales. Il sera aussi nécessaire de solliciter l’échelon européen pour mener la bataille.

Mettre fin au scandale de la mort silencieuse, voilà l’ambition. Des milliers de tonnes d’amiante dorment encore chez les particuliers et au sein des bâtiments publics. Nous pouvons développer un secteur économique porteur d’emplois : les opérations de désamiantage nécessite un savoir-faire bien précis, sa destruction demande de développer des structures industrielles de pointe. Au delà de la question de l’amiante, il nous faut aussi affronter et réduire les conséquences de nombreuses autres pollutions industrielles.

Agir sur l’environnement dégradé c’est agir pour la santé de toutes et de tous. Ainsi la désindustrialisation nous a laissée un lourd héritage : un des plus importants taux de friche polluées d’Europe. Nous pouvons porter un grand plan régional de dépollution en encourageant l’utilisation de techniques innovantes et d’emplois spécialisés. Il en va de même pour les pollutions ponctuelles qui frappent régulièrement : comment ne pas penser aux récents évènements qui ont ravagés la faune et la flore peuplant l’Escaut et la manque de réactivité des pouvoirs publics ?

Bien sûr les autres compétences de la région sont aussi à reconquérir . J’aborderai dans un autre article la question des transports -éminemment stratégiques dans l’organisation de la transition écologique et sociale- ou encore celle de l’éducation et de la culture : n’oublions pas le rôle central joué par la région au cœur des lycées.

Ce que je veux montrer ici c’est la nécessité de lier de façon étroite la politique de l’emploi et la question de la transition écologique. Pour réussir ce pari et mettre fin au tête-à-tête mortifère entre la droite et l’extrême-droite auquel nous assistons depuis 2015 au conseil régional, notre région dispose d’atouts indéniables: son histoire, faite de solidarité, de combats sociaux et surtout, de l’énergie de ses habitants et habitantes !