Un plan pour reconstruire l’hôpital, maintenant !

Agents de l’hôpital public, du privé, sages-femmes, personnels du secteur médico-social, mais aussi aides à domicile, ATSEM, agents en EHPAD, professionnels de la petite enfance : ils seront solidaires et unis dans la rue pour mettre MM. Macron, Castex et Véran face à leurs contradictions et à leurs mensonges. Plus que jamais, c’est tout un secteur essentiel à la solidarité nationale qui est au bord de l’asphyxie.

Ce mardi 11 janvier, partout en France, tous les personnels soignants et acteurs de la santé et du social se donnent rendez-vous dans la rue. La grève qui s’annonce marque le ras-le-bol complet de la première ligne tant glorifiée et encensée par un gouvernement qui a contribué à son affaiblissement.

Un chiffre éloquent qui suffit décrédibiliser définitivement les vœux pieux du gouvernement sur la « solidarité avec nos soignants » : depuis le début de la crise du COVID-19 en mars 2020, le gouvernement Macron a fermé 5700 lits ! Et l’hémorragie continue puisque que, selon les syndicats, 1800 lits supplémentaires ont disparu au premier trimestre 2021. C’est un crime contre la solidarité nationale. Pire encore, sous l’effet des « réorganisations et des restructurations », 25 établissements publics et privés ont fermé. Le fumeux «  SEGUR » de la santé se révèle être un écran de fumée, de la poudre de perlimpinpin.

Mobilisation des métiers du médico-social en novembre 2021 et manifestation pour la défense de l’hôpital de Denain en juin 2021.

Les racines d’un effondrement

Depuis 2000, les établissements médicaux publics ont vu disparaître 79896 lits.  

Ces fermetures sont la conséquence directe des choix effectués par les différentes majorité de droite dure et sociale-libérales.

Les grands tournants sont les lois Bachelot et Touraine avec la mutation vers un « hôpital-entreprise », la constitution des Groupements Hospitaliers de Territoire, la « Révolution » de l’ambulatoire et de la tarification à l’acte. En 2021, « l’hospitalisation à domicile » (sic) bondit de 10, 8 %!

La désorganisation a été établie comme système généralisés et les clés des hôpitaux publics laissés à des managers déconnectés des préoccupations des agents hospitaliers et des patients. Ces directeurs d’un nouveau genre ont mis au pinacle la rentabilité et l’optimisation au détriment de la qualité et de la notion de service public.

La liste est donc longue des arguments qui doivent nous amener à marcher mardi 11 janvier aux côtés de celles et ceux qui tiennent à bout de bras notre système de santé. Ils méritent notre soutien et notre entière solidarité. Les élus du Parti de Gauche et de la France Insoumise répondront à nouveau présent pour rappeler que la défense de l’intérêt général passe par des services publics de qualité et par le respect des fonctionnaires acteurs au quotidien de la solidarité républicaine.

Manifestation pour la défense de l’hôpital. Lille, juin 2021.

Agir pour reconstruire une offre publique de soin solide et efficace sur tout le territoire

-Il faut dès à présent remettre au cœur du projet l’hôpital public et la formation des professionnels de santé. Cela passe par rendre leur dignité aux soignants par des salaires dignes et de bonnes conditions de travail. Nous soutenons les revendications qui portent sur la hausse des salaires. Il est urgent d’augmenter la valeur du point d’indice. Les soignants du public comme du privé revendiquent une hausse immédiate de 300 euros qui rattrapera la perte de pouvoir d’achat accumulée depuis des années. C’est en commençant par ces mesures d’urgence en direction des personnels soignants que nous rendrons à nouveau ces métiers attirants.

Pour reconstruire un véritable service public de la santé, nous devons nous appuyer sur plusieurs priorités :

  • Revenir sur la tarification à l’acte et les suppressions de lits et de personnels. 
  • Rembourser à 100 % les soins prescrits.
  • Engager un plan pluriannuel de recrutement de médecins, infirmiers, aides-soignants et personnels administratifs.
  • Créer un pôle public du médicament pour faciliter l’égal accès aux traitements, protéger la recherche de la finance et supprimer l’influence des entreprises privées dans les activités médicales et hospitalières, notamment par l’arrêt de l’accès libre des visiteurs médicaux à l’hôpital public.
  • Combler les déserts médicaux, et créer un corps de médecins généralistes fonctionnaires rémunérés pendant leurs études afin de pallier l’insuffisance de médecins dans certaines zones.
  • Pour aller plus loin vers le programme « L’Avenir en Commun » : https://melenchon2022.fr/programme-version-de-travail-de-2020/

Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap : Stop au scandale d’une précarité entretenue par l’État !

Ce mardi 21 octobre 2021, les Accompagnantes et Accompagnants des Elèves en Situation de Handicap et les Auxiliaires de vie scolaire ont lancé un appel à la grève.

Les AESH en ont assez d’être la dernière roue du carrosse de l’Éducation Nationale conduit par M. Blanquer. Les AESH jouent un rôle primordial au sein de la communauté éducative. Ils sont au quotidien en première ligne afin de favoriser l’inclusion et l’égal accès de tous les élèves à l’éducation. Pour mémoire, notre système éducatif accueille plus de 420 000 élèves en situation de handicap pour 90 000 AESH.

Pourtant, le gouvernement reste encore et toujours hermétique à leurs justes revendications. Pire encore, par son absence d’actes forts, il entretient et nourrit la précarisation de milliers de personnes au sein même des établissements scolaires. L’école de MM. Macron et Blanquer n’est pas celle de l’inclusion. C’est l’école « Low-cost ».

Il est temps de mettre en place pour les AESH et Auxiliaires de Vie Scolaire un vrai statut et un vrai salaire . Un vrai statut qui sorte de la précarité des milliers de femmes et d’ hommes. L’ État doit créer un corps de fonctionnaire et titulariser, non multiplier les contrats précaires. Cette action doit aller de pair avec la mise en place d’une formation diplômante publique et la reconnaissance des compétences acquises ou à venir.

Il faut également une vraie hausse des salaires et un rattrapage du point d’indice. Il est scandaleux que l’État impose des temps partiels contraints et payent en moyenne les AESH 750 euros par mois !

Par ailleurs, la généralisation des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés (PIAL) a accéléré la dégradation des conditions de travail des AESH : la mutualisation des moyens a eu pour conséquence d’augmenter le nombre d ‘élèves suivis par chaque AESH, compliquant ainsi leur travail au quotidien. Cette organisation est à revoir complètement.

En tant qu‘élu régional mais également professeur, j’apporte tout mon soutien aux revendications des AESH et également des Auxiliaires de Vie Scolaire qui remplissent chaque jour avec dignité et détermination leurs missions au service de l’inclusion de tous les élèves. Nous continuons le combat à leurs côtés pour un statut stable et solide, des hausses de salaires et des conditions de travail dignes leur permettant d’aider, de progresser sur le chemin de l’inclusion et de la réussite éducative avec tous les élèves accompagnés.

Julien Poix, conseiller régional des Hauts-de-France,

Groupe Pour le Climat et et Pour l’Emploi, délégation LFI.

Contact : julien.poix@hautsdefrance.fr

De l’air pour la culture: c’est vital!

Le nombre de théâtres et de salles de spectacles occupés par les travailleuses et s de la culture ne cesse de croître. Depuis le jeudi 11 mars, c’est le Théâtre du Nord à Lille qui est devenu un lieu de luttes, de débat, d’échanges pour toute une profession abandonnée dans l’incertitude depuis des mois. Le lundi 15 mars, c’est au tour du théâtre Sébastopol de devenir une agora citoyenne à l’initiative du monde de la culture.

Ce mouvement lancé par l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris donne le signal du réveil des consciences. Oui, la culture est vitale. La culture, celles et ceux qui la font vivre et prendre corps, ne sont pas les simples « valeurs ajoutées » ou« services superflus » de la société de consommation. Ce mouvement qui s’épanouit en même temps que le printemps est la conséquence des tergiversations et des improvisations du trio Macron-Castex-Bachelot.

La France Insoumise salue et soutient les femmes et les hommes du monde de la culture qui s’organisent pour reprendre leur destin en main et pour se réapproprier leurs lieux de travail. Ils nous adressent un message clair : la culture est au cœur du projet d’émancipation républicaine.

Occupation du théâtre Sébastopol à Lille- 15 mars 2021

Nous appuyons les revendications des syndicats et des coordinations de travailleurs du secteur culturel. Avec eux, la France Insoumise demande  un plan d’urgence pour préparer la sortie de crise autour d’axes forts :

-planifier la réouverture des lieux culturels ( théâtres, salles de spectacles, musées, cinémas) en expérimentant des protocoles stricts et renforcés. Beaucoup de structures sont prêtes à les mettre en application. Ces protocoles peuvent s’inspirer d’expériences déjà mises en œuvre  en Espagne par exemple ( Ventilation, test antigénique, traçage …)

prolonger « l’année blanche » et élargir ce dispositif à toutes les travailleuses et travailleurs du secteur.

supprimer la réforme destructrice et inégalitaire de l’assurance chômage.

organiser au niveau régional et au plus vite des Etats-Généraux de la culture. Par ailleurs, il faut débloquer un soutien financier conséquent pour toutes les structures culturelles et compagnies régionales. Enfin, il est vital que la région relance dans les mois qui viennent la commande publique et renforce les liens entre professionnels de la culture et les lycées en leur facilitant l’accès aux locaux et aux publics.

Un citoyen ne peut se résumer au statut de consommateur. Il a besoin de la culture qui irrigue la société. Aller au spectacle, au cinéma, au musée c’est s’ouvrir au monde et le rendre intelligible : il est temps de déconfiner les esprits !

Julien Poix et Françoise Dupont-Cunin,

chef.fes de file de la France Insoumise dans le Nord pour les élections régionales

Régionales : Investiture des chef-fes de file dans le Nord

Depuis 5 ans, un duel mortifère se joue entre la droite et l’extrême-droite au conseil régional des Hauts-de-France. La démarche que nous lançons avec la France Insoumise a un objectif : faire revenir au conseil régional le camp du progrès, les représentants du peuple, les salariés, les ouvriers, les sans-emplois, les jeunes…C’est cet objectif qui a présidé au lancement du collectif « Hauts-de-France Populaires » animé par nos chef-fes de file régionaux, Evelyne Becker, conseillère municipale à Amiens et Ugo Bernalicis, député du Nord.

Il est urgent de construire pour les habitants des Hauts-de-France un bouclier social et sanitaire . Nos priorités sont claires :

  • Nous voulons une région qui prenne soin de ses habitant-es , qui améliore la santé de toutes et tous en développant les services publics, la recherche, et la formation. Nous voulons une région qui propose de grandes campagnes de dépistage et la décontamination de notre territoire marqué par les pollutions industrielles ( amiante, plomb, glyphosates…)
  • Nous voulons une région qui protège et redéploie les services publics , qui refuse la privatisation du rail et développe les réseaux de transport en commun, une région qui œuvre pour leur gratuité.
  • Nous voulons une région de l’emploi durable : pour combattre la crise économique et sociale tout en préparant notre région à la bifurcation écologique, développons les formations et emplois du futur : agriculture paysanne et bio, éolien, solaire, logistique durable, métiers de la santé et de la dépollution…
  • Nous voulons une région plus démocratique  qui expérimente le droit de pétition, la révocation des élus, le référendums d’initiative citoyenne régionaux, la généralisation des budgets citoyens…

Dans le Nord, la France Insoumise a investi ses chef-fes de file . Ils ont pour mission de rechercher le rassemblement des forces qui se retrouvent autour des mêmes objectifs, d’animer la campagne et de porter les propositions programmatiques pour construire des Hauts-de-France populaires .

C’est avec fierté et responsabilité que je reçois l’investiture de la France Insoumise comme chef de file du département du Nord pour l’élection régionale de juin 2021. C’est également un grand plaisir de travailler à nouveau avec mon amie et camarade Françoise Dupont-Cunin qui sera une digne représentante du Valenciennois.

Ugo Bernalicis et Evelyne Becker ( au centre) avec les militant-es de la France Insoumise lors du rassemblement contre le grand projet inutile « Tropicalia » à Rang-du-Fliers ( 62), le 6 février 2021.

Les chef-fes de file de la France Insoumise dans le département du Nord pour l’élection régionales:

Julien Poix
35 ans, né à Valenciennes, il vit à Lille.

Je suis enseignant en histoire-géographie en collège à Saint-Amand-les-Eaux . Membre de la France Insoumise depuis sa création, j’ai été candidat aux élections législatives de 2017 dans le Valenciennois puis tête de liste du collectif « Décidez Pour Lille » soutenu par la France Insoumise lors des élections municipales de 2020 à Lille.

Je suis également militant syndical et à adhérent à ATTAC. Je m’intéresse plus particulièrement aux dossiers du logement, de l’amiante, des pollutions industrielles et du développement des services publics.

Photo de Stéphane Burlot

Françoise Dupont-Cunin

61 ans, mariée,  mère et grand-mère.
Je vis à Trith-Saint-Léger dans le Valenciennois.

J’ai travaillé en collectivité locale comme cantinière.

Je suis très impliquée dans la vie associative de sa ville, et je suis actuellement bénévole dans une maison de quartier pour aider à l’accompagnement scolaire. J’ai aussi donné des cours d’alphabétisation.

Je suis membre du Parti de Gauche dont co-secrétaire départementale.

En 2017, j’ai été candidate aux législatives dans la 19eme circonscription du Nord.

Pour soutenir la démarche et construire les Hauts-de-France Populaires c’est ic : www.hautsdefrancepopulaires.fr

Municipales à Lille: Entre la lutte des places et l’Avenir en Commun, nous avons choisi.

Le collectif Décidez pour Lille soutenu par La France insoumise tient à remercier les 3512 citoyen·ne·s qui ont fait le choix de la cohérence, de l’indépendance et de la solidarité lors du premier tour de des élections municipales à Lille. Un grand merci également aux citoyennes et citoyens de Lille qui sont devenus des « décideuses » et des « décideurs » pour leur immeuble, leur rue, leur quartier, leur ville. Toutes et tous ont mené une très belle campagne de terrain, avec des milliers de portes ouvertes, des dizaines de réunions dans les quartiers de Lille, de banquets, de présence sur les marchés et dans les mobilisations sociales. Nous sommes fiers d’avoir semé des graines de dignité et d’espoir Néanmoins nous regrettons que le 1er tour de ces élections municipales ait été maintenu dans des conditions sanitaires risquées et que le second tour se tienne dans un contexte toujours difficile pour nombre de nos concitoyen·ne·s, sans qu’une réelle campagne de terrain puisse avoir lieu. Nous serons donc particulièrement vigilants aux conditions de sécurité sanitaire adoptées pour ce second tour. Les suffrages rassemblés le 15 mars dernier, bien qu’il ne nous permettent pas de nous maintenir dans cette élection, nous donnent une responsabilité importante. En cette période de crise sanitaire, sociale, et désormais économique, la violence des inégalités s’est accrue. Les errances de la gestion de crise au niveau national ont laissé les élus locaux livrés à eux-même.

Nous appellons tout d’abord les Lilloises et les Lillois à envoyer un message clair à Mme SPILLEBOUT, candidate de M. MACRON et de La République en Marche. Après des années de démantèlement des services publics et d’appauvrissement des Françaises, les citoyen·ne·s de Lille ne tomberont pas dans le mirage brumeux du macronisme local. Les Lilloises et les Lillois veulent des politiques de solidarité qui répondent aux urgences sociales, économiques et écologiques. Nous le disons donc haut et fort : pas une voix ne doit aller à Mme. SPILLEBOUT !

Durant la campagne nous avons rappelé à plusieurs reprises que notre objectif était de travailler à la construction d’une alternative à la majorité municipale actuelle. Cette responsabilité est aujourd’hui d’autant plus grande du fait de la dureté de la crise qui frappe les Lilloises et les Lillois. Sollicités cette dernière semaine par la liste Lille Verte 2020 de Stéphane BALY ainsi que par la liste Lille en Commun, Lille en confiance de Martine AUBRY pour des rencontres, nous nous y sommes rendus pour leur exposer notre vision des choses : nous entendons rester un acteur du débat municipal jusqu’au 2nd tour mais également au-delà. Notre mission est d’aider les Lilloises et Lillois qui ont voté pour notre liste et les abstentionnistes encore nombreux, à faire un choix pleinement éclairé. Ainsi, lors de ces rencontres, nous avons appelé Stéphane BALY et Martine AUBRY à se positionner publiquement sur les mesures qui constituent notre colonne vertébrale, les boussoles de notre engagement. Les sujets suivants ont ainsi été évoqués :

– La question de la démocratie et du changement de mode de gouvernance avec la mise en place du RIC, le vote de confiance à mi-mandat, la révocation des élus, la transformation des  conseils de quartier en « tables de quartier » ouvertes sans cooptation à tous ainsi que les « mairies ouvertes » sur le modèle de Mexico.

– La question du logement digne avec la réquisition des bâtiments vides, l’arrêt de la construction de bureaux, le développement du logement étudiant public et l’intégration de 70% de logements sociaux dans les nouvelles opérations immobilières.

– La question de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme avec en particulier la question de la friche Saint-Sauveur où nous continuons de défendre la création d’un grand parc de 19ha non construits géré en coopérative citoyenne.

-La question des biens communs (transports gratuits, régie publique de l’eau, cantines gratuites …) Lors de ces discussions, Stéphane BALY n’a pas affiché la volonté de construire une majorité alternative sur des bases programmatiques communes. Tout comme pour Martine AUBRY, la question de l’aménagement de la friche Saint-Sauveur en grand parc urbain reste un point de blocage. Sur la question de la démocratie locale et de sa transformation, les échanges avec les deux listes n’ont pas abouti sur un consensus au sujet des nouveaux outils démocratiques que nous proposons pour la prise en main de la ville par les habitants et l’émergence de contre-pouvoirs citoyens.

Nous regrettons que EELV et le PS, les deux partis de la majorité municipale sortante, aient choisi de se livrer à l’habituelle tambouille politique où la lutte des places fait rage. Alors que l’abstention n’a jamais été aussi forte, que le contexte actuel nous oblige à entamer un bifurcation radicale dont la commune peut-être le premier échelon, ceux-ci ont préféré les discussions d’arrière-boutique. Si nous n’attendions rien de Martine AUBRY, qui même si il faut lui reconnaitre la bonne gestion de la crise sanitaire, reste en désaccord profond avec de nombreuses mesures de notre programme, nous regrettons cependant que Stéphane BALY n’ait jamais posé les bases d’une alternative politique claire à la majorité actuelle. Encore plus dans la situation actuelle, l’intérêt général doit primer sur les intérêts partisans.

Par conséquent, après en avoir collectivement discuté, le collectif Décidez pour Lille soutenu par La France insoumise estime que les conditions politiques ne sont pas réunies pour participer à une quelconque fusion de liste. Nous continuons à demander à ce que les listes conduites par Stéphane BALY et Martine AUBRY se positionnent publiquement sur les point importants de notre programme. Le débat ne peutêtre confiné dans les bureaux des états-majors politiques, il doit avoir lieu publiquement.

Avec Elodie Cloez, nous nous exprimerons plus longuement avant le 28 juin pour faire le bilan de la campagne du second tour et présenter aux Lilloises et aux Lillois le résultat des positionnements pris par les autres listes sur les propositions que nous avions portées au premier tour.

Pour le collectif Décidez pour Lille,

Julien POIX

Déconfinement: les propositions de Décidez pour Lille et de la France Insoumise

 

Notre pays doit faire face depuis plusieurs semaines à une situation sanitaire grave. Les soignants, personnels de santé, salariés de la grande distribution, agriculteurs qui continuent à tenir à bout de bras le pays malgré la défaillance du gouvernement Macron/Philippe doivent recevoir toute notre reconnaissance et notre fraternité.

IMPROVISATIONS, MENSONGES AU SOMMET DE L’ETAT: #PlusJamaisCa! 

Le collectif Décidez pour Lille soutenu par la France Insoumise ne veut pas qu’à l’avenir les professionnels de santé, les citoyennes et citoyens revivent ce cauchemar éveillé. Il faut dès à présent un plan pour remettre au cœur de la cité l’humain.

Le meilleur antidote à la crise ? La solidarité et les services publics. Le collectif Décidez pour Lille soutenu par La France insoumise continue à se mobiliser durant la crise. En se mobilisant au travers d’associations, en confectionnant des masques, en assurant la continuité des services publics, les membres du collectif restent des acteurs de la cité et de la solidarité. La crise sanitaire que nous traversons met en lumière les défaillances des politiques menées depuis plus de 20 ans en France. La libre-concurrence a été favorisée au détriment de la solidarité, l’enrichissement de quelques-uns l’a emporté sur l’égalité sociale, les intérêts privés sur les services publics. Beaucoup de nos concitoyens ont pris conscience que les services publics, et en particulier celui de la santé, sont un bien commun précieux : c’est le patrimoine de celles et de ceux qui n’ont rien. Les villes sont en première ligne de la gestion de crise. Elles sont le premier niveau où doit se reconstruire la solidarité. Le collectif Décidez pour Lille met en partage les propositions suivantes pour planifier et gérer l’après-confinement, décidé arbitrairement par le président Macron, et construire une ville plus égalitaire, plus solidaire.

Notre plan de déconfinement pour Lille: https://www.decidezpourlille.fr/images/programme/v3.pdf

ET AU NIVEAU NATIONAL? 

Une planification nationale est bien évidemment nécessaire pour rélocaliser nos industries, rebâtir l’hôpital public ou créer un pôle public du médicament en France. C’est pour cela que la France Insoumise et son groupe parlementaire proposent de nombreuses solutions issues de la réactualisation du programme « L’Avenir en Commun » porté par Jean-Luc Mélenchon en 2017.

PlusJamaisCa-Mobilisation-Sanitaire

Voici nos 11 urgences : https://lafranceinsoumise.fr/2020/03/20/coronavirus-11-mesures-durgence/

Le plan de déconfinement national de la France Insoumise: https://lafranceinsoumise.fr/2020/04/27/coronavirus-planification-du-deconfinement-propositions-du-groupe-parlementaire-lfi/

Les groupes parlementaires de la France Insoumise, à Paris comme à Bruxelles se mettent au service de l’intérêt général du Peuple Français. C’est dans cette perspective que nous avons déposé à l’Assemblée Nationale deux propositions de loi importantes:

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